jeudi 28 mai 2009

A Buddhist magazine

Shambala Sun
Should be of interest to Buddhists of all denominations.

mercredi 27 mai 2009

Cause & effect

Ce que les gens appellent ordinairement "destinée" n'est rien d'autre que la manifestation de la Loi de causalité. Le bouddhisme élucide la loi de causalité de deux façons : superficielle et profonde, phénoménale et essentielle.

Le premier concept, appelé en japonais inga iji, implique qu'il s'écoule un certain laps de temps entre la cause et l'effet. Un exemple typique est celui de la plante semée au printemps qui porte ses fruits en automne.
Le second, appelé inga guji, implique la simultanéité de la cause et de l'effet.
La différence entre ces deux points de vue consiste à envisager le principe de cause et d'effet soit d'après les phénomènes, soit d'après leur essence.

Reprenons l'exemple de la graine : Il faut effectivement un certain laps de temps entre le moment où la graine est plantée et celui où elle porte ses fruits; elle ne peut porter ses fruits que si elle est mûre. Mais par ailleurs, dès que la graine est semée, l'effet, c'est-à-dire les fruits en automne, sont déjà une potentialité intrinsèque. Ainsi, en considérant la loi de cause et d'effet dans une perspective temporelle différente, nous pouvons dire qu'en toute chose, dans l'univers, existe une loi de simultanéité de la cause et de l'effet.

D'un point de vue bouddhique, le principe de inga guji implique que la boddhéité (effet) et les neufs états (cause) coexistent dans la vie humaine. Au contraire, selon le principe d'inga iji, chacun des dix états (de l'état d'enfer à l'état de bouddha) est séparé des autres, existe dans un lieu différent. Ceux qui édifient leur vie sur cette notion considèrent inévitablement l'état de vie le plus élevé comme quelque chose d'inaccessible dans cette vie, ce qui peut les conduire à la dépression ou au nihilisme. Le principe d'inga guji, au contraire, ou celui de la coexistence des dix états dans la vie humaine, permet de vivre de manière dynamique, avec une forte détermination sans cesse renouvelée.

Si l'on considère un seul instant d'existence, il est clair qu'il est l'effet présent d'une cause passée, en même temps que la cause présente d'un effet futur. La nature même de la vie dans sa durée n'est qu'une succession d'instants présents. La cause et l'effet sont contenus dans ce moment d'existence. Ainsi, toutes les causes passées portent leurs fruits dans le présent et les causes présentes porteront leurs fruits à l'avenir. Cette Loi merveilleuse de la simultanéité de la cause et de l'effet est appelée . C'est maintenant, en cet instant, que la vie existe réellement. A un moment donné, nous pouvons nous sentir heureux ou malheureux, ressentir espoir ou découragement. De même que toutes les causes passées sont contenues dans un instant, notre façon d'agir ou de réagir ouvre l'avenir simultanément.

Cette simultanéité de la cause et de l'effet est l'une des caractéristiques essentielles de la vie. Elle n'implique ni commencement ni fin, ni une conception linéaire du temps allant du passé vers l'avenir. C'est la loi de causalité inhérente à chaque instant de vie.

Nichiren Daishonin dit dans le "Sokanmon Sho" : "Le passé, le futur et le présent semblent trois réalités distinctes, mais on ne peut les dissocier car elles ne sont qu'un seul principe dans un moment de vie".

Dans cette perspective, le moment de la mort prend une signification capitale. Personne ne peut éviter la mort; la qualité d'un être humain réside dans la conscience qu'il a de la mort. Pour ne pas être vaincu par la vie, il ne faut pas ménager ses efforts, ni manquer de courage pour affronter les difficultés et les surmonter. Nichiren Daishonin dit lui-même : "Tout d'abord, il faut apprendre ce qu'est la fin de la vie, ensuite les autres choses."

La mort s'inscrit dans chaque instant de la vie. Autrement dit, la vie est le bilan des causes et des effets créés par chaque individu. Sous l'angle de la causalité et de l'éternité de la vie, la mort d'un homme est l'instant le plus solennel de toute son existence. Le bouddhisme enseigne que les conditions dans lesquelles la mort survient déterminent le moment et les circonstances de la prochaine vie.

Le sens de la vie d'une personne et le degré de plénitude auquel elle parvient dépendent de la manière dont elle a su créer des valeurs et accomplir sa révolution humaine. C'est à cela que l'on mesure la différence entre une vie basée sur la Loi merveilleuse et une autre qui ne l'est pas.

Article paru dans "Troisième Civilisation" no. 336 d'octobre 1990. Troisième Civilisation est le journal de la Soka Gakkai France

lundi 25 mai 2009

Quote from Sensei

Passion inspires passion, and sincerity summons forth sincerity. Genuine dialogue is just this sort of profound life-to-life interaction.
Words of wisdom from President Ikeda

mercredi 20 mai 2009

Le Bonheur en ce Monde

IL N'Y A PAS DE PLUS grand bonheur pour les êtres humains que de réciter Nam Myoho Renge Kyo. Le Sûtra du Lotus déclare : « Là, [sur ma terre] les êtres vivent libres et heureux ». L'expression « libres et heureux » désigne la joie émanant de la Loi. Vous faites évidemment partie des « êtres » et « là » désigne le monde entier, donc aussi le Japon. « Libres et heureux » signifie réaliser que notre vie - notre corps et notre esprit, nous-même et notre environnement - est l'entité d'ichinen sanzen et le bouddha de la « liberté sans limites ».

Il n'existe pas de plus grand bonheur que d'avoir foi dans le Sûtra du Lotus. Il nous promet « paix et sécurité dans cette vie et des circonstances favorables dans la prochaine ». Ne vous laissez jamais troubler par les épreuves de la vie. En définitive, personne ne peut éviter les problèmes, pas même les saints ou les sages.

Récitez simplement Nam Myoho Renge Kyo et, quand vous buvez du saké, restez chez vous avec votre femme.

Souffrez s'il faut souffrir, et goûtez pleinement la joie lorsqu'elle se présente. Considérez la souffrance et la joie comme des réalités inséparables de la vie et continuez à réciter Nam Myoho Renge Kyo, quoi qu'il arrive. Vous connaîtrez alors la joie illimitée que procure la Loi. Fortifiez votre foi plus que jamais.

Avec mon profond respect

Nichiren

Le vingt-septième jour du sixième mois de la seconde année de Kenji (1276)

lundi 18 mai 2009

Le président de la SGI


Daisaku Ikeda est un philosophe bouddhiste, un éducateur ainsi qu’un écrivain et un poète prolifique. À titre de président du mouvement bouddhique laïc de la Soka Gakkai internationale (SGI), il a déployé de grands efforts pour la paix et l’émancipation individuelle et a fondé des institutions culturelles, éducatives et de recherche sur la paix dans le monde entier.

Né à Tokyo en 1928, Daisaku Ikeda a connu la réalité tragique de la guerre et du militarisme. Dans le chaos de l’après-guerre au Japon, il adhère au bouddhisme grâce à sa rencontre avec l’éducateur et pacifiste Josei Toda, leader de l’organisation bouddhique laïque Soka Gakkai, qui avait été emprisonné pour ses convictions durant la Deuxième Guerre mondiale.

Ce sont ces expériences qui ont forgé l’engagement d’Ikeda en faveur de la paix. Au fil des ans, Daisaku Ikeda s’est engagé dans des dialogues avec nombre de penseurs et de dirigeants importants, cela afin de trouver des réponses viables aux problèmes planétaires. Il a inspiré le soutien de la SGI aux activités des Nations Unies et a beaucoup écrit sur un éventail de sujets liés à la paix et à la condition humaine.

La pensée de M. Ikeda s’articule autour de l’idée que la clé d’une paix durable et du bonheur humain réside dans une transformation auto-dirigée dans la vie de chaque personne et non dans les seules réformes sociétales ou structurelles. Il exprime succinctement cette idée dans ce passage de son ouvrage le plus connu, La Révolution humaine :
« Une profonde révolution intérieure dans la vie d’un seul individu contribuera à réaliser un changement dans la destinée d’un pays et entraînera même un changement dans la destinée de l’humanité toute entière. »

Les livres de Daisaku Ikeda offrent des perspectives fondées sur l’humanisme bouddhique en ce qui concerne les défis auxquels font face à la fois les individus dans leurs vies quotidiennes et l’humanité toute entière. Ils ont été publiés dans plus de 30 langues.

mercredi 13 mai 2009

La volonté des membres de la SGI


À l’aube d’un nouveau millénaire, le monde vit une période de transformations profondes. Qu’il s’agisse de désarmement, de protection de l’environnement ou de développement humain, les défis sont plus grands que jamais. Néanmoins, les possibilités sont proportionnelles. Inspirés par leur foi bouddhique, les membres de la SGI s’efforcent de contribuer à la société et soutiennent les valeurs universelles d’égalité et de dignité humaines.

lundi 11 mai 2009


The Practice of Gongyo
The Japanese word "Gongyo" literally means "assiduous practice." Generally speaking it means to recite Buddhist sutras in front of an object of worship. In the practice of Nichiren Buddhism it means reciting Nam-myoho-renge-kyo, and part of the second chapter "Hoben" and the entire sixteenth "Juryo" chapter of the Lotus Sutra in front of the Gohonzon. This is the fundamental practice of Nichiren Buddhism, which is performed morning and evening.

The Liturgy of Nichiren Daishonin
The portions of the Hoben (2nd) and Juryo (16th) Chapters of the Lotus Sutra recited in the practice of Gongyo. PDF or Html Version.
See also the literal translations of these sections.

The Meaning of Gongyo
The eternal life of the Buddha, which is itself the Law, is embodied in the Gohonzon. When we recite the Hoben (2nd) and Juryo (16th) Chapters of the Lotus Sutra and chant daimoku, the Buddha's life-state is realized from within our own being, leading us also to eternal Buddhahood.

The Origins of Gongyo
While Nichiren Daishonin emphasized the importance of daily reciting the "Hoben" and "Juryo" chapters, he never mentioned a specific format. Over the centuries, the format of Gongyo has changed several times. This describes those changes from the Daishonin's day to the present, to the extent that they are known.

jeudi 7 mai 2009

SGI Canada Publications


ère nouvelle
ère nouvelle est le mensuel francophone de la SGI du Canada. Il contient des actualités, des expériences de membres, des textes de Daisaku Ikeda et d’étude.

Abonnement annuel : 60 $
SOKA - Buddhist Humanism in Action et NEW CENTURY sont les publications mensuelles de la SGI du Canada en langue anglaise. Le SOKA propose des articles, une section jeunesse, des expériences personnelles de membres de la SGI et des articles sur la philosophie et la pratique bouddhique.

NEW CENTURY publie des discours du président de la SGI, Daisaku Ikeda, le texte de l’étude mensuelle et des articles sur la foi et la pratique bouddhiques. L’abonnement contient les deux magazines.

Abonnement annuel : 60 $