dimanche 21 juin 2009

Study material for the Limolou District ,June 2009

Les liens éternels du maître et du disciple :
lutter ensemble et partager le même esprit pour kosen-rufu


EXTRAITS pour la réunion du District Limoilou, lundi 22 juin, 19 h 30, au Centre

Tout en surmontant les épreuves avec Nichiren, ses disciples de Sado ressentirent intensément qu’aucun mode de vie n’est plus profond que celui qui consiste à lutter avec le même esprit que son mentor bouddhiste. Directement en contact avec l’esprit de Nichiren, avec son vaste état de vie, la profondeur de son caractère et son intégrité, ils ont sans doute éprouvé un bonheur sincère à soutenir et à aider celui qui était le véritable maître de la Loi.
C’est en pratiquant le bouddhisme tel qu’il est enseigné par un mentor qui incarne la Loi et qui a surmonté d’énormes persécutions que nous pouvons expérimenter le vrai pouvoir du Bouddha et le vrai pouvoir de la Loi dans notre propre vie. (p.25)


Sairen-bo considérait le fait d’être disciple de Nichiren comme une source de joie sans égal et il s’engagea profondément à rester fidèle à la voie qu’avec son maître il avait choisi de suivre.
La voie du disciple est une noble voie marquée par un esprit de recherche inébranlable et une gratitude infinie. Suivre cette voie tout au long de notre vie est, au regard du bouddhisme, ce qu’il y a de plus fondamental. Toute déviation ne peut que nous entraîner sur la voie erronée de l’arrogance et de l’ingratitude. (p. 26)


Rien n’est plus merveilleux que des vies consacrées au vœu humain le plus profond - le bonheur pour soi et pour les autres - en luttant dans l’esprit d’unité de mentor et disciple, depuis le passé infini jusque dans l’avenir éternel. (p. 27)


Qui sont alors les « maîtres bons et justes » ? Quelles sont leurs qualités essentielles ? Les critères énoncés par Nichiren sont d’une parfaite clarté : ce sont les maîtres qui triomphent des Trois grands ennemis et qui pratiquent et propagent la Loi merveilleuse sans donner leur vie à contrecœur. Les maîtres des enseignements corrects sont ceux qui sont capables de se dresser face au mal et à l’injustice pour protéger les personnes ordinaires.
J’aimerais ici rappeler les trois qualités principales d’un « maître bon et juste » telles qu’on les trouve énoncées dans les écrits de Nichiren. Un tel maître doit être :
1. une personne de sagesse qui perçoit la nature démoniaque, mal fondamental inhérent à la vie humaine, et révèle la Loi merveilleuse, le bien fondamental ;
2. une personne de courage qui consacre sa vie à l’enseignement bouddhique correct et ne cesse de lutter contre le mal sans se laisser égarée par la nature démoniaque ;
3. une personne pleine de compassion, qui a toujours le souci de soulager la souffrance et d’insuffler la joie, et qui lutte pour parvenir au bonheur pour elle-même et pour les autres.
Ce n’est que lorsque le disciple se dresse pour kosen-rufu en accord avec l’appel du maître et qu’il remporte la victoire dans sa propre vie, que maître et disciple sont véritablement unis au point de ne faire qu’un. Les vies du mentor et du disciple résonnent en harmonie et le pouvoir du Bouddha et le pouvoir de la Loi vibrent également dans la vie du disciple.
Il n’existe pas de voie pour atteindre la boddhéité en dehors de celle consistant à lutter pour kosen-rufu avec notre mentor. (p. 29)


La grande joie intérieure des maîtres qui font un avec la Loi inspire et anime leurs disciples. Pour un disciple, il n’y a pas de plus grande joie que de suivre « un maître juste et bon » et de s’engager avec lui dans la lutte pour propager la Loi merveilleuse.
Cette joie, c’est celle de la boddhéité qui triomphe même de l’obscurité fondamentale. C’est la plus grande de toutes les joies, celle qui permet de repousser l’adversité.
L’état de vie où l’on savoure la joie illimitée de la Loi est d’une durée éternelle. Et l’éternité est condensée dans la profonde et puissante détermination du disciple qui, agissant en unité avec le mentor, surmonte les difficultés et triomphe des fonctions démoniaques. C’est dans cet état de vie vécu à chaque instant que nous pouvons savourer l’immense joie de la boddhéité. (p. 30)


Quand nous pratiquons l’enseignement suprême de la Loi merveilleuse, nos vies et le lieu où nous habitons se mettent à briller d’un immense éclat. Quand nous nous lançons le défi de propager la Loi merveilleuse, en décidant fermement que le lieu où nous nous trouvons maintenant est le lieu de notre pratique bouddhique et la scène où nous réaliserons notre révolution humaine, alors ce lieu devient la capitale de la lumière éternellement paisible – le lieu où réside le Bouddha. (p. 31)

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